Services pour.
personnes vivant.
avec le VIH.
L’acronyme VIH signifie « virus de l’immunodéficience humaine ».
L’acronyme SIDA signifie « syndrome d’immunodéficience acquise ».
Un peu
d’histoire
Le VIH est un virus qui attaque le système immunitaire du corps humain. Avec le temps, ce système immunitaire s’affaiblit et la personne atteinte devient davantage susceptible de contracter plusieurs autres maladies. Si le virus n’est pas contrôlé ou stoppé, le système immunitaire ne peut plus se défendre contre les infections, ce stade se nomme SIDA. C’est alors que les maladies et les cancers apparaissent en force et peuvent entraîner la mort.
Le VIH est un virus appartenant à la famille des rétrovirus et s’apparente étroitement aux virus VIS (virus d’immunodéficience simien) observés chez certains primates d’Afrique. Il a été établi que le VIH est en fait un mutant du VIS. Des cas positifs d’échantillons sanguins prélevés chez l’humain sont retracés en 1930.
Les signes précurseurs de l’épidémie apparaissent en 1981, aux États-Unis, alors que des médecins de New York et San Francisco observent chez des patients homosexuels l’apparition de symptômes et de maladies communes : asthénie, perte de poids, certaines formes rares de pneumonies et de cancers (sarcome de Kaposi).
Au sein de la presse et des médias, on évoque alors une éclosion de « cancer ou peste gay ». Cette terminologie est modifiée l’année suivante et l’affection est désormais désignée sous le terme de sida (syndrome d’immunodéficience acquise).
C’est en 1983 que sera découvert et isolé le virus, sans encore connaître son mode de réplication et ses mécanismes d’action. Par contre, on connaît les modes de transmission de celui-ci. Au Canada, c’est au cours de la même période que l’on recense le premier décès attribuable au sida. Les cas de gens infectés présentant des maladies opportunistes propres au VIH explosent.
Fin 1984, début 1985, on instaure le premier test de dépistage des anticorps du VIH.
Les antirétroviraux apparaissent grâce à des chercheurs québécois dans les années 1980 et cela a changé complètement l’avenir du VIH.
Modes de
transmission
Cinq liquides corporels peuvent contenir assez de VIH pour infecter une personne :
● Sang
● Sperme (y compris le liquide pré-éjaculatoire)
● Liquide rectal
● Sécrétions vaginales
● Lait maternel
Le VIH se transmet seulement lorsqu’un de ces liquides corporels provenant d’une personne séropositive entre dans le système sanguin d’une autre personne par :
● Muqueuses comme le vagin, le rectum, le prépuce, le canal urinaire du pénis et la gorge
Principales façons dont le VIH se transmet d’une personne à une autre :
● Relations sexuelles non protégées (relations anales, vaginales ou orales sans condom)
● Partage de seringues ou de tout autre matériel utilisé pour injecter des drogues (y compris des stéroïdes)
Le VIH peut aussi être transmis par :
● Aiguilles ou encre de tatouages non stérilisées
● Aiguilles ou partage des bijoux de perçages non stérilisés
● Aiguilles d’acupuncture non stérilisées
● Partage d’objets sexuels
● Mère à son fœtus ou au bébé lors de la grossesse, l’accouchement ou l’allaitement
Les risques de transmission peuvent devenir très faibles lorsqu’une personne vivant avec le VIH prend adéquatement son traitement et qu’elle a un suivi régulier avec son infectiologue.
Services pour personnes
vivant avec le VIH
Au quotidien, Tandem Mauricie accompagne et soutien les personnes vivant avec le VIH/SIDA (PVVIH) ainsi que leur entourage. À ce propos, dès qu’elles font appel à l’organisme, ces dernières trouvent une oreille attentive qui les écoute sans jugement. Tandem Mauricie offre également de de nombreux services aux (PVVIH).
Références et soutien pour la défense des droits des PVVIH au niveau :
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- Du respect des droits humains : « La Déclaration universelle des droits humains stipule que ceux-ci constituent des garanties juridiques universelles qui protègent les particuliers et les groupes contre des actes susceptibles d’en compromettre les droits fondamentaux et la dignité humaine. Ils comprennent, entre autres, le droit de vivre à l’abri de la discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, la religion, l’opinion politique ou autre, l’origine nationale ou sociale, la propriété, le lieu de naissance ou tout autre statut. Mentionnons que la rubrique « autre statut » comporte l’état de santé, dont le fait de vivre avec le VIH/sida.»
- Du combat contre la stigmatisation et la discrimination
- De l’accompagnement juridique
Information sur les traitements et information diverses
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- Documentation à jour sur les traitements
- Portail VIH/sida du Québec
- https://cocqsida.com/
Soutien et accompagnement personnalisé
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- Les intervenants de Tandem Mauricie sont formés accompagner et soutenir individuellement les personnes qui en font la demande. En toute confidentialité, ils peuvent écouter et guider les personnes concernées.
- N’hésitez pas à venir nous visiter à nos bureaux en toute discrétion. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous ou seulement pour discuter au téléphone, appelez-nous au 819 374-5740 ou contactez-nous par courriel à prevention@tandemmauricie.ca
Service de massothérapie réservé aux PVVIH.
Merci de nous contacter pour plus de détails et pour prendre rendez-vous.
VIHvre
Ce projet a été mis en place par Tandem Mauricie, il y a quelques années, pour les personnes vivant avec le VIH. Leur offrir l’opportunités de vivre différentes activités. Régulièrement, nos intervenants les contactent pour qu’ils puissent avoir une vie sociale épanouie en prenant part à des sorties de tous genres comme les quilles, le cinéma, le canot, etc.
Charge virale
indétectable = intransmissible
Une personne en traitement antirétroviral (TAR), qui répond bien à son traitement, verra sa charge virale se réduire de manière significative. Au Canada, la plupart des laboratoires cliniques peuvent détecter la charge virale du VIH à partir de 20 à 40 copies de virus par millilitre de sang. En bas de ce seuil, on dit que la charge virale est indétectable (i=i, indétectable = intransmissible). Une personne ayant une charge virale indétectable ne transmet pas le VIH lors de relations sexuelles non protégées. Le traitement devient alors un outil efficace pour prévenir la transmission du VIH. De plus, grâce au traitement actuel, le VIH n’est plus une maladie mortelle, mais est devenu une maladie chronique.
Cependant, la charge virale peut à certains moments augmenter, signifiant que le virus recommence à se multiplier dans le corps. Cette remontée de la charge virale se produit généralement à la suite d’une infection, d’un virus, d’une ITSS non traitée ou à la suite d’un arrêt des médicaments. La plupart du temps, lorsque l’état de la personne se stabilise, la charge virale peut redevenir indétectable. Dans certaines situations, la personne peut ne pas être en mesure de devenir à nouveau indétectable. Cela arrive entre autres lorsque le système immunitaire crée une résistance aux médicaments. Lorsque ça se produit, le médecin évaluera la pertinence de changer de médication. Avec l’avancée des traitements et de leur multiplication, les médecins ont à leur disposition une panoplie de médicaments qui permettent de contourner les résistances qu’un patient pourrait avoir développées. Ainsi, si la nouvelle médication fonctionne bien, la charge virale de la personne pourra redevenir indétectable.